La Loi du 15 octobre 1940 et l'ordonnance du 10 mars 1945 ont mis en place la fusion entre le service ordinaire des Ponts et Chaussées (chargé des routes nationales et, pour les conseils généraux qui le souhaitent, des chemins départementaux et vicinaux) et le service vicinal (utilisé par les conseils généraux quand ils ne souhaitaient pas utiliser les services de l'État). Ce nouveau service va voir son domaine de compétence évoluer au-delà du seul domaine routier.
En 1967, une nouvelle fusion a lieu entre le service des Ponts et Chaussées et les directions départementales de la Construction. Avec ce rapprochement, qui institue un service administratif et technique polyvalent, apparaissent la forme et la dénomination actuelles des directions départementales de l'équipement.
La décentralisation marque une étape importante dans l'évolution des compétences des DDE. Le décret n° 87-100 du 13 février 1987, remplaçant le premier décret du 31 juillet 1985 précise les conditions de transfert et de mise à disposition du département des secteurs nécessaires à l'exercice des nouvelles responsabilités dévolues au pouvoir exécutif départemental, notamment en ce qui concerne la voirie départementale, les transports scolaires, les transports non urbains départementaux de personnes, la programmation des collèges...
La direction départementale de l'équipement a une pluralité de missions qu'elle exerce à des titres différents :
Service déconcentré de l'État, sous l'autorité du Préfet, elle est chargée de la mise en oeuvre et du suivi des politiques nationales dans les domaines des travaux routiers sur les routes nationales, la gestion des bases aériennes, l'urbanisme (planification et application du droit des sols), l'annonce de crues et la police des eaux, l'aide au logement et à l'habitat, et la construction des divers ministères.
Outre ses missions étatiques, la DDE est d'une part mise à disposition du département par convention entre le Préfet et le président du Conseil général pour l'exécution des programmes d'entretien, et, d'autre part, mise à disposition des communes à titre gratuit pour leur permettre d'assurer leurs nouvelles compétences en matière d'urbanisme. Elle continue en outre, contre rémunération, de prêter son concours aux collectivités qui en font la demande.
La subdivision de Le Faouët regroupe les communes de Berné, Gourin, Guémené-sur-Scorff, Guiscriff, Kernascléden, Langoëlan, Langonnet, Lanvénégen, Le Croisty, Le Faouët, Le Saint, Lignol, Locmalo, Meslan, Persquen, Ploërdut, Plouray, Priziac, Roudouallec, Saint-Caradec-Trégomel, Saint-Tugdual